Où sommes-nous ?

Dernière manche

Dernière manche

Après 12 jours dans ce mouillage inconfortable de Horta nous mettons cap vers La Rochelle.

A Horta on aura quand même pu mettre le logo d’Abhaya sur le quai des Transateux. Nous laisserons donc notre marque, même si on ne nous a pas laissé visiter l’île.

Alors pour cette dernière manche Eole a été généreux en vents portants. Deux premiers jours de près et hop on peut ouvrir les voiles. On a même mis par trois fois le spi en l’air.

Un peu de soleil, beaucoup, beaucoup de dauphins mais pas de baleine et aucun poisson ne viendra remplir nos assiettes. Ce n’est pas faute d’avoir essayé, car nous avons trainé chaque jour, deux leurres sans succès. On aurait juste pu manger un oiseau, mais il n’était pas à notre goût.

 

 

 

 

 

 

 

Ainsi notre dernière manche a été très cool avec des parties de UNO acharnées, avec comme grand gagnant Fabien, notre équipier très doué, aussi en jeux de cartes.

Tout ça en étant quand même bien roulé par des creux jusqu’à 3,5m.

Il y a eu deux grosses frayeurs quand même :

La traversée de l’axe Brest Les Açores fréquentée par les très nombreux cargos avec au plus fort 20 à croiser, dans une nuit avec brouillard dense ou même un des plus gros ne voyait pas nos feux à deux miles de distance. Sur 7, en route de collisions, 3 se détournerons d’eux même alors qu’il aura fallu 4 appels VHF pour que les autres bougent. Cela fait vraiment peur quand trois cargos de plus de 200 m sont en route de collision au même moment.

Croyez-moi, le capitaine a transpiré.

La deuxième, heureusement plus comique, est, une fois de plus en pleine nuit l’alarme AIS de collision qui se déclenche pour un danger à 65 m !!!!

Le capitaine saute sur la barre et met 30 degrés à droite, les équipiers tombent du lit, et tout le monde s’affole devant cette collision signalée à moins de 20 m.

Quand Le second remarque qu’une petite lumière clignote sur le gilet de sauvetage du capitaine. OUF, rigolade, détente, ce n’était que la balise AIS individuelle du capitaine, qui s’est déclenchée toute seule.

 

Un vrai bonheur aussi d’être doublé par Ampelouza le beau Cata SAONA 47 de Jérôme et Gisèle, skippé par Ludovic un vieux copain de régate du capitaine. De grands signes d’allégresse car pour une fois et pour quelques minutes nous ne sommes plus seul.

Et voilà, les journées s’enfilent doucement comme des perles, le rythme est pris et nous arrivons à la tombée du jour devant Oléron et Ré. L’émotion s’installe car nous allons clore ce beau chapitre de nos vies.

Nous sommes quand même un peu fatigués.

 

 

On vous parle de l’arrivée dans notre prochaine publication…

Comments (2)

  • chantal Villain says:

    Hello les semi-terriens,

    Il est vrai que nous n ‘avons pas beaucoup discuté ce fameux dimanche pluvieux, vous aviez tellement de choses à dire, d’embrassades et de contacts à faire, mais quel soleil dans nos cœurs à la vue de cette coque bleue, de ses premiers gestes et paroles en pleine mer
    Ce beau commentaire répond un peu à nos questions, mais vous n ‘allez pas vous en sortir comme çà , nous allons nous revoir et pour la Xème fois échanger avec nous cette belle aventure (car je pense que vous avez déjà raconté et re raconté auprès de la famille tout ce beau rêve réalisé, qui fait partie maintenant du passé et des souvenirs)
    Dès que vous serez plus disponibles, faîtes nous un petit coucou
    Bisous
    Les Chouchou! et comme d’hab avec S ou X c’est comme vous voulez

  • Rose says:

    Hello Chantal
    Oui le retour sur terre est très riche en pression et en milles choses à faire avant de louer la maison
    On s appelle pour fixer une date
    Bisous

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