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Don Quichotte de la Manche de Miguel de Cerventes.

Don Quichotte de la Manche de Miguel de Cerventes.

Revenir au classique pour le temps d’une lecture. Lire une parabole philosophique et burlesque pour se réjouir. Tel est ce très grand classique qui m’a été offert par Sylvain Bussière.

Un de mes amis qui a une tête bien remplie et la pensée affûtée.

Avec lui nous avons aussi nos petits repas philosophiques ou nous parlons de la vie, de son sens, des épreuves qu’elle nous fait endurer mais aussi des bonheurs dont elle nous comble.

Nous échangeons sur nos victoires, nos défaites, sur les objectifs insensés ou irréels que nous avons tenté d’atteindre, tels des moulins à vent, armés de nos fausses armures et de notre courage insensé. Et nous échangeons sans complaisance, mais trouvons souvent des pensées et des visions communes sur les hommes et leurs façons d’agir.

Bref Don Quichotte vous parle de cela à travers la folie d’un homme d’un autre temps.

Cette version, en deux tomes est merveilleusement traduite par Aline Schulman. Le français de ce livre est un régal pour la sémantique. Ce n’est que de la finesse et du style. On en oublierait l’histoire !

Merci donc Sylvain pour ce bon moment.

Allez je remonte sur mon beau coursier des mers et vais pourfendre les flots…

Le Capitaine

Comments (3)

  • Sylvain Bussières says:

    Chers voyageurs,
    Le propre des chefs d’oeuvre est d’offrir à chacun une lecture personnelle, c’est ainsi qu’ils sont universels. Merci pour ces commentaires qui donnent à ce fabuleux roman une nouvelle lecture du monde. On est tous un peu Don Quichotte. Bon vent les amis.
    Sylvain

  • Rose says:

    Merci Sylvain tu as raison la littérature ça nous porte au delà de nous et cela soutient en ces temps bizarres

  • chantal Villain says:

    Bonjour Rose, Bonjour Gilou,

    Vous allez reprendre la Mer, celle qui va vous rapprocher de votre retour parmi nous
    Moitié de rêve réalisé, vos projets bouleversés par un “conardevirus” , mais dîtes vous bien que ce que vous avez réalisé est déjà superbe, et surtout votre santé est plus importante que des millions de rêves.
    Demain est un autre jour, alors vous en aurez d’autres projets et ceux là vous les apprécierez plus encore
    Je vous joins un texte qui vous permettra de mieux consolider votre pensée et un lien à lire
    https://www.pasteur.fr/fr/centre-medical/fiches-maladies/sras

    Bises les amis et Bon Vent

    Moustapha Dahleb, la plus belle plume tchadienne, a écrit :

    L’HUMANITÉ ÉBRANLÉE ET LA SOCIÉTÉ EFFONDRÉE PAR UN PETIT MACHIN.

    Un petit machin microscopique appelé coronavirus bouleverse la planète. Quelque chose d’invisible est venu pour faire sa loi. Il remet tout en question et chamboule l’ordre établi. Tout se remet en place, autrement, différemment.

    Ce que les grandes puissances occidentales n’ont pu obtenir en Syrie, en Lybie, au Yemen, …ce petit machin l’a obtenu (cessez-le-feu, trêve…).

    Ce que l’armée algérienne n’a pu obtenir, ce petit machin l’a obtenu (le Hirak à pris fin).

    Ce que les opposants politiques n’ont pu obtenir, ce petit machin l’a obtenu (report des échéances électorales. ..).

    Ce que les entreprises n’ont pu obtenir, ce petit machin l’a obtenu (remise d’impôts, exonérations, crédits à taux zéro, fonds d’investissement, baisse des cours des matières premières stratégiques. ..).

    Ce que les gilets jaunes et les syndicats n’ont pu obtenir, ce petit machin l’a obtenu ( baisse de prix à la pompe, protection sociale renforcée…).

    Soudain, on observe dans le monde occidental le carburant a baissé, la pollution a baissé, les gens ont commencé à avoir du temps, tellement de temps qu’ils ne savent même pas quoi en faire. Les parents apprennent à connaître leurs enfants, les enfants apprennent à rester en famille, le travail n’est plus une priorité, les voyages et les loisirs ne sont plus la norme d’une vie réussie.

    Soudain, en silence, nous nous retournons en nous-mêmes et comprenons la valeur des mots solidarité et vulnérabilité.

    Soudain, nous réalisons que nous sommes tous embarqués dans le même bateau, riches et pauvres. Nous réalisons que nous avions dévalisé ensemble les étagères des magasins et constatons ensemble que les hôpitaux sont pleins et que l’argent n’a aucune importance. Que nous avons tous la même identité humaine face au coronavirus.

    Nous réalisons que dans les garages, les voitures haut de gamme sont arrêtées juste parce que personne ne peut sortir.

    Quelques jours seulement ont suffi à l’univers pour établir l’égalité sociale qui était impossible à imaginer.

    La peur a envahi tout le monde. Elle a changé de camp. Elle a quitté les pauvres pour aller habiter les riches et les puissants. Elle leur a rappelé leur humanité et leur a révélé leur humanisme.

    Puisse cela servir à réaliser la vulnérabilité des êtres humains qui cherchent à aller habiter sur la planète mars et qui se croient forts pour cloner des êtres humains pour espérer vivre éternellement.

    Puisse cela servir à réaliser la limite de l’intelligence humaine face à la force du ciel.

    Il a suffi de quelques jours pour que la certitude devienne incertitude, que la force devienne faiblesse, que le pouvoir devienne solidarité et concertation.

    Il a suffi de quelques jours pour que l’Afrique devienne un continent sûr. Que le songe devienne mensonge.

    Il a suffi de quelques jours pour que l’humanité prenne conscience qu’elle n’est que souffle et poussière.

    Qui sommes-nous ? Que valons-nous ? Que pouvons-nous face à ce coronavirus ?

    Rendons-nous à l’évidence en attendant la providence.

    Interrogeons notre “humanité” dans cette “mondialité” à l’épreuve du coronavirus.

    Restons chez nous et méditons sur cette pandémie.

    (et comme disait le poète Fréderic Francois, ou un qui lui ressemble) Aimons-nous vivants !

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