Où sommes-nous ?

Porto Rico la colorée …

Porto Rico, la colorée

Porto Rico est un état associé des USA. L’ile aimerait devenir le 51 eme état des USA. Cependant, l’économie en berne, après les cyclones successifs, ne tient que grâce à l’aide de Big Brother.

Porto Rico coûte en moyenne 800 dollars d’aide à chaque américain et Trump n’envisage qu’une chose : se désengager de cet encombrant partenaire ! En attendant toutes les lois américaines s’appliquent à Porto Rico, pourtant ses habitants n’ont pas le droit de vote !

Nous voici, arrivant le dimanche, après une jolie nav sous spi dans la belle marina du club nautico où personne ne nous attendait, malgré notre réservation! Malgré cette petite déconvenue le personnel est dévoué et efficace auprès de nous et nous aura bien facilité l’escale.

 

 

Se gorger de soleil à San Juan

Ville de 100 000 habitants, San Juan est surtout une ville latinos. Tout y est :  les couleurs vives des maisons, le soleil, les maisons coloniales et le fort à fière allure …

On s’y sent bien au milieu des chansons et de l’animation de la grande ville.

Cela nous change après nos escales si tranquilles.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Découvrir le centre de conservation des Lamantins …

 

 

 

 

 

L’université interaméricaine de Porto Rico ouvre ses portes aux animaux blessés. En particulier, ils développent tout un axe de recherche sur les lamantins, herbivores pacifiques, mais en voie de disparition. Visite, rien que pour nous par une chercheuse, loin du business des visites touristiques, cela fait du bien !

Ecouter les étoiles …

Au centre de l’ile, nous avons découvert l’observatoire d’Arecibo.

Sur la photo, le capitaine n’est pas sous un sèche-cheveux, mais sous le récepteur du plus grand télescope du monde.  Financé par la NASA, inauguré en 1963, il permet d’observer les météorites, d’affiner les modèles météo et d’écouter les étoiles.

Gilles aura été comme un enfant, émerveillé par ce niveau d’ingénierie et de recherche.

Admirer le vert de la forêt tropicale,

 

 

 

 

 

 

Nous vadrouillons ensuite au milieu de l’ile. Au milieu de la forêt tropicale avec ses essences d’arbres et de plantes emmêlées, nos plantes d’intérieur se changent en lianes autours des troncs immenses. Succession de petites maisons avec des vues spectaculaires sur la végétation luxuriante, nous les préférons aux villes du centre du pays.

Les villes n’ont pas de centre villes, nous sommes un peu perdus sans nos repères européens. Surtout impossible de trouver de la nourriture convenable. Après avoir testé les boulettes de viande grasse et les empanadas dégoulinantes d’huile, nous nous refugions dans les restaus italiens des grands mall (centres commerciaux immenses de 5 étages à l’américaine). Et surtout nous mangeons au bateau !

 

Coronas Virus, quand tu nous tiens…

Comme pour vous le corona virus fait l’actualité et tout le monde y va de ses commentaires.

Chaque bateau sur la route, danois, américains, français, avons des informations différentes de nos autorités. Mais un chose est certaine,  tous nous changeons notre route. Pour nous, comme pour les autres, la République Dominicaine et Cuba ne sont plus d’actualité. Le risque est trop grand de n’être plus acceptés nulle part après ces escales.

Les turks and cays ont déjà fermé leurs frontières à tous les navires étrangers. Ce sera donc directement les Bahamas. Je ne perds pas espoir pour NY puisque nous avons quitté l’UE depuis plus 15 jours et que nous avons un permis de naviguer valable jusqu’à fin Août  2020!

Nous repartons chercher de l’eau pour pouvoir faire face à une éventuelle mise en quarantaine. On verra ! Un bel herpès pour moi, nous tient quelques jours ici histoire de garder un médecin à proximité ! Une dernière étape à Aguadilla pour la clearance de sortie et ce sera une nouvelle nav de 3 jours pour sauter tout le continent dominicain.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Comments (17)

  • Phil says:

    Coucou !
    Sauf erreur c’est dans cet observatoire qu’à été tourné la fin d’un james bond 007 (golden eye il me semble). Bises

  • Rose says:

    Ah ben y en a qui suivent 🥳 bravo phi phi c est exactement ça !
    Des bisous

  • Jean Christophe Frot says:

    Salut les voyageurs.
    Porto Rico a l’air séduisante. Ravi de vous voir en forme.
    J’espère que l’ actualité ne contrariera pas trop le voyage. Pour nous c’est une première.
    Nous voici tous à bord de nos logement, isolé sur notre « bateau » pour une croisière immobile, pour une durée de 15 jours minimum.( officieusement 45jours…). L’économie est arrêtée à 90%…la bourse s’effondre.
    Seul le médical et sur les dents et craint la déferlante corona aux urgences ou ils manquent déjà de tout . Comme dit Macron.c’est la guère! Sus au corona !
    Bon. On relativise. C’est le 1er jour… et la chaleur du printemps chassera le virus.
    Et puis ya la promo. Pour deux corona achetée , une mort subite offerte! 👍🏻
    Faut bien rigoler.
    Bise à vous deux. Tof et Dine.

    • ROSELYNE NIEL says:

      Hello tous les deux
      Même combat pour nous maintenant mais dans notre vrai bateau 😊 on est à l isolement alors à partir du 24 on fait chemin au pres pour revenir en Guadeloupe.
      Tu as bien vendu au bon moment
      !
      Profitez bien de votre belle maison
      Plein de bisous

  • Chris &Minou says:

    Salut les amis !!
    Bon je vois que ça va plutôt bien, profitez en car en métropole et ailleurs c’est pas brillant côté Covit 19
    confiné pour 15 jours pour commencer et après ????????? on verra.
    bizzzzzzzz à vous, je vous envoie un gros rayon de soleil de Marennes Plage.

    • ROSELYNE NIEL says:

      Salut Minou
      C’est pas le top non plus pour notre voyage car on y met un terme. On va repartir vers la Guadeloupe où nous serons mis en quarantaine sans pouvoir rentrer dans les marinas!
      Mais au moins en cas de pb on sera sur une terre française car actuellement on est à Porto Rico et on ne sais pas ce que va nous pondre le père Trump
      Bref on espère tjs pouvoir rentrer avec le bateau au mois de mai ou juin
      Bises à vous et merci pour le message car on se sent bien seul

  • chantal Villain says:

    Hello Gilou et Rose,

    Laissez moi vous faire partager ce magnifique éditorial de Béatrice Delvaux dans Le Soir, tout ce que nous aimerions dire et que nous savons pas comment le dire

    « Le premier jour sans école, sans café, sans restaurant, sans grands-parents. Le premier jour où nous devons éviter les autres pour leur montrer qu’on les aime”
    Un moment de vie sans vie, pour sauver des vies : c’est si étrange.
    Angoissant aussi ce soudain face-à-face, forcé avec nous-mêmes et nos tout proches, avec le silence et le vide aussi.
    Des magasins fermés, des saluts à distance, des bureaux désertés, des mails qui tombent en pluie et font autant de blancs dans l’agenda.
    Supprimé, annulé, reporté : on en a rêvé de cette urgence qui décapiterai cette fichue pression, les livres qu’il faut avoir lus, les films qu’il faut avoir vus, être à l’heure au boulot, à la sortie de l’école, passer voir maman et tante Irène, et les courses, tu as fait les courses ?
    Et voilà que nous l’avons cet océan de temps, ce paradis mental vidé des « to do ». Et voilà que nous l’avons, notre monde à l’envers : c’est le patron qui nous demande de ne pas venir au boulot, c’est l’école qui nous
    dit de ne pas amener les enfants, c’est le monde entier qui décide de mettre l’économie de côté. « C’est punk », nous dit un proche.
    Le premier jour d’une autre vie. Enfin, pas vraiment, et c’est ce qui fait toute la différence. C’est le premier jour d’une vie qui veut éviter la mort.
    D’où notre hébétement dans ce chez-nous qu’on doit habiter et qui prend des allures de punition, voire de prison.
    Mais comment font-ils les prisonniers pour survivre à leur enfermement ? Dans son « Je ne reverrai plus le monde », le rédacteur en chef turc Ahmet Altan écrit de sa cellule : « Si vous parvenez à vous moquer de la sainte lance que le destin pointe sur vous, alors tel le jeune lieutenant de l’inoubliable nouvelle de Pouchkine Le coup de pistolet indifférent au canon braqué sur votre cœur, vous pourrez continuer à manger tranquillement les cerises dont vous avez rempli votre chapeau.
    Dès lors, une force immense vous sera accordée. »

    Et si c’était cela aussi le défi de ces quelques semaines : ne pas se laisser mettre à terre, utiliser le temps libéré pour penser à soi, à ses liens avec les autres, à mesurer la chance d’être vivant et à réfléchir.
    Qui serons-nous au terme de cette quarantaine ? Reprendrons-nous les choses comme nous les avons laissées ? Aurons-nous la force de tirer les conclusions de ce moment inouï ? Ou réanimerons-nous, tête baissée, le
    monde d’avant pour mieux oublier que nous avons failli y passer ?
    Ce face-à-face existentiel s’impose à nous comme au monde politique.
    Dans ces moments extrêmes, nous démontrons notre capacité à bousculer les modèles établis.
    Pourquoi ne pas répéter l’exercice « après » pour les urgences auxquelles nous serons reconfrontés : climat, alimentation, accidents de voiture ?
    Comme l’écrit Jean Hegland dans La forêt : « Les anciennes règles avaient été temporairement suspendues et c’était excitant de réfléchir à tout ce qu’on aurait appris – et corrigé – quand les choses repartiraient. »
    B.D

    Je reprends la main

    Et les voilà ces dernières phrases que nous devrions pas oubliés, qui devraient toujours être dans notre carnet répertoire, car la vie vous bouscule, vous avancez avec la masse et oubliez souvent de regarder vers l’arrière. D’où vient l’expression ” regarder vers l’avenir pour avancer” afin ne pas lâcher ce fil conducteur de notre société veut façonner pour nous diriger vers un monde qu’ils veulent dominer par le pouvoir et l’argent.
    Il est vrai qu’il ne faut pas continuer à vivre comme un “homme de Cro Magnon” . Mais nous allons trop vite et la vie est si courte.
    Comme dit mon petit père dit “Chouchou” : l’intelligence n’est pas que dans notre matière grise mais aussi au bout de nos doigts, à notre manière de vivre et à notre adaptation, mais ne nous laissons pas envahir par les “machines ” ( là je crois qu’il veut dire informatique qu’il refuse actuellement et que l’on nous impose et nous éloigne en croyant nous rapprocher), Même si au fond de lui c’est un solitaire, c’est aussi un grand cœur d’émotion, de regard d’observation et de curiosité.

    Ho la la, le temps me laisse le temps à la réflexion.
    Bon ne soignons pas trop “essai philosophique” d’abord parce que j’en ai pas les capacités, mais aussi ça peut devenir ennuyeux à la lecture

    Bises les amis
    Portez vous bien

    • ROSELYNE NIEL says:

      Joli message et philosophie que l on partage avec vous depuis des années
      On vous embrasse bien fort

  • chantal Villain says:

    Merci Rose,

    …..mais je ne suis pas “philosophie”, simplement que mes 73 ans me permettent de penser et de dire

    Tiens je pensais à quelque chose, peut être que tu l’as déjà programmé, comme vous êtes vous aussi confinés dans votre maison voguante, et pour passer le temps, de faire un recueil de tous les mails que vous avez reçus et répondus, ainsi de tous les récits que vous avez écrits. Un beau livre en perspective de souvenirs et comme disait Ronsard :
    Quand vous serez bien vieille au soir à la chandelle, assise auprès du feu, dévidant et filant, direz “lisant ces textes” en vous émerveillant ” la vie me souriait” du temps ou …”(ça ” ” c’est moi qui le dit)

    Bises et Bonne Nuit

  • Laurence says:

    Merci à Chantal pour ce beau texte. Puissions-nous, après cette épreuve, retrouver la sagesse de préférer l’essentiel au futile et nous souvenir que l’humain doit rester la priorité de chacun.

    Prenez soin de vous tous et des vôtres. Nous nous retrouverons joyeux et heureux au retour de nos navigateurs lettrés.

    Je vous embrasse par la pensée.
    Laurence, sœur du Capitaine.

  • chantal Villain says:

    Super, Rose et Gilou,
    ton blog nous permet de communiquer avec les autres, enfin de compte “cet informatique a du bon”
    Alors je réponds à Laurence par ton intermédiaire

    Merci Laurence,
    nous sommes aussi auprès de toi par la pensée et nous souhaitons que votre santé soit la meilleure possible, prenez soin de vous et de votre famille et entourons par nos mots Gilou et Rose

    Bises et A+

    • ROSELYNE NIEL says:

      Ca nous fait bien plaisir vos échanges, notre blog est fait pour cela, alors profitez en et en plus on partage le fond de vos pensées. Plein de bisous

  • Geof says:

    Le spi est toujours en place et il a une belle gueule, ça fait plaisir !
    J’ai des supers souvenirs de Porto Rico et Sans Juan ! J’aurais bien voulu naviguer autour comme vous.
    Bonne balade, ça vous fait déjà un paquet de miles.
    La bise, je vous suis à fond!
    Geof

    • ROSELYNE NIEL says:

      Profite bien de ce temps pour te faire une belle maison on ira visiter cela 😊
      On devait repartir demain 6 h mais ce sera lundi 6 h au près vers la Guadeloupe
      Tu nous manques des bises
      Tu

  • Pascale Salles says:

    Merci pour tous ces reportages, cela donne vraiment envie … surtout en période de confinement avec télétravail… période un peu spéciale qui donne aussi du temps pour reprendre contact avec des amis et un jour par semaine pose de congés pour garder la petite-fille de 6 mois… un vrai plaisir.. fils et belle fille medecins..
    Et vous comment vivez vous ce confinement qui s’étend à tous les continents et tous les pays. Effrayant. Et je pense qu,’en france on n’est pas les plus à plaindre.

    Pense bien à vous sur votre bateau. Prenez soin de vous. Bises Pascale

    • ROSELYNE NIEL says:

      Merci Pascale, c’est chouette d’avoir de tes nouvelles. Bravo de t’occuper de ta petite, c’est de la solidarité agréable.
      Le confinement est partout le même à Puerto Rico, les gens sont particulièrement respectueux, mais à Deshaies maintenant c’est la même chose.
      Nous restons des privilégiés du confinement alors on vous envoie plein de pensées positives
      A ibentôt

  • BEN says:

    CC
    ce télescope c’était celui où un James Bond a été tourné?
    Bises

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