Les poissons de la Guadeloupe
Nous longeons la Guadeloupe et nous arrêtons à la réserve Cousteau à l îlet aux pigeons.
Notre sirène Gégé nage au milieu des poissons : chirurgien, bleu et jaune, noir et mauve, gris et jaune …arc en ciel en mer.
Doux souvenir du capitaine, il y a 25 ans quand son petit Pierrot, haut comme trois pommes, avait fait l’admiration de tout un bateau de touristes en nageant tout seul avec ses palmes et son masque parmi les poissons telle une mouche d’eau.
Le soir, à l’anse Deshaies, nous « barbecuitons » des vivaneaux achetés au cul du bateau local à Ben un pêcheur local qui nous les vend tous frétillants. Nous trinquons maintes fois aux valeureux navigateurs du CNLR passés ici avant nous !
Antigua, la ville play mobile
Le célèbre Nelson, amiral anglais y avait établi son arsenal, à partir duquel, il donnait la pâtée aux navires français au 18 eme siècle. Maintenant, English Harbour est classé au patrimoine de l’Unesco.
Lorsqu’ ABHAYA arrive à portée de l’île, il se prend un grand coup d’histoire dans le nez : L’équipage ouvre les sabords, déclenche le branlebas de combat et crie « sus à l’anglais » pendant que le capitaine Belmonte glisse à son second « Alea Jacta est » ( Clin d’œil à Fabien Claw le bel auteur des aventures de la frégate Liberté)
Quel dépaysement qu’Antigua, les bâtiments en pierre, la rigueur anglaise partout et le luxe américain à chaque coin de rue côtoient les baraques créoles.
Chaque brin d’herbe semble soigneusement sélectionné, des Barbie blondes accompagnent leurs Ken préférés.
Petit tour à la marina, des super super super yatchs y sont accostés, 300 pieds (100 mètres) et plus, nous sommes ébahis et un peu choqués.
Sandwiches à 46 dollars, hamburgers à 75, menu dans une gargote à 100 dollars : des américains quoi !
Nous préférons manger nos sandwiches en toast au champagne, à la française …
Quelle classe dans le cockpit d’Abhaya !
Mouillage cher (et oui on paye plein de taxes pour mouiller à Antigua) mais so safe et on y dort mieux qu’au ponton !