Gran Canaria et la diversité
Accosté à Puerto Rico nous retrouvons Henri Cordobes, notre ami qui vit à ici une partie de l’année à Arinaga. Il sera notre guide à travers Gran Canaria.
Je voudrais avant tout vous faire partager la très grande diversité de cette île.
Premier regard, tourisme de masse à Puerto Rico, une plage, des myriade d’hôtels à flan de colline, de bars, de restaurants, de salle de massage … une clientèle allemande majoritairement de troisième âge …
Bon, au premier abord, le tout est très déplaisant !
Mais soyons honnêtes, certaines villes ont réussi à allier tourisme, modernité et charme, à l’exemple de Puerto Mogan. Surtout le tourisme assure à Grand Canaria ses ressources.
Lorsque Christophe Colomb a débarqué sur l’île, elle était recouverte de forêts de pin canarien et de laurier. La déforestation massive des pins endémiques a laissé place à un paysage de roche volcanique.
Puis, la culture en espalier de tomates a permis, par l’agriculture, la subsistance de l’île. Le tourisme a maintenant pris le relais.
Que vaut – il mieux : une population pauvre sur un territoire hostile ou des villes soit un peu bétonnées, qui permettent aux locaux de ne pas s’exiler ?
Nous découvrons ensuite la montagne aux alentours de Tegeda. A vrai dire, nous passons la journée à déguster les plats exquis de Didier et de Véronique. Restaurateurs belges, ils ont posé leurs valises au pied des départs de randonnées. La richesse de leurs aventures, la délicatesse des mets de leur restaurant, nous retiennent toute l’après-midi pour un très bon moment de convivialité.
Merci à Henri de nous avoir fait rencontrer ses très bons amis !
Tout le long des côtes, nous nous admirons les petits villages entre autre, Aguimes.
Les maisons de pêcheurs sont reconnaissables aux bateaux qui décorent les façades.
L’art est partout, dans la couleur des maisons, les sculptures étonnantes animent les rues.
Au centre de l’île, à San Bartolomé et à Fataga, nous traversons la montagne. 20 % de la forêt a brûlé au mois d’août 2019. A travers la brume et la pluie, nous sentons et devinons les pins calcinés.
Puis, au détour d’un col, c’est l’émerveillement de cratères de volcan dont les pentes sont recouvertes de palmiers. Paysage saisissant entre oasis marocain et canyon du Colorado.