Petites ballades le long des côtes
Nous avons repris le large … enfin
Le voyage reprend sens …
D’abord le parc naturel de l’Ile de Lobos
Mouillage magnifique, des bleus verts dignes des pubs de nettoyant WC de notre enfance,
Une petite crique et sa plage de sable fin
Une vraie carte postale que nous nous empressons d’envoyer aux enfants
Tellement fiers de la soirée de rêve qui s’annonce …
Nous débarquons sur l’unique petit quai, en fait réservé aux Sea Taxi, gros zodiacs pas sympas
Bien des difficultés à attacher notre annexe
Cette île de 5 km², devenue réserve naturelle, depuis que les 3 espèces phoques moines endémiques y aient été massacrés, quand l’écologie se donne bonne conscience !
Réserve écologique, oui, où se déversent en continu des bateaux emplis de touristes pour des ballades à la journée
Comme partout ici, c’est un mélange de roche volcanique et de pierre ocre, peu de végétation visible
Un peu dépités, nous rentrons au bateau, pour une nuit sportive !
Plutôt du style : je cours dans une machine à laver, dans un mouillage rouleur à souhait !
Au matin, nous reprenons la mer bien fatigué, à cause d’une variation de 40 degrés de l’axe du vent qui a fait rentrer la houle dans le mouillage …
Quelques milles plus loin, nous débarquons dans un très beau mouillage devant la ville de Puerto del Rosario
Là, pas de roulis, la musique d’un chanteur des rues nous accompagne sur des airs de salsa
Sûrs de passer une bonne escale !
Notre compagnon, un immense paquebot allemand de 300 mètre, nous protège du vent, nous observons le va et vient des touristes …
Au moment de débarquer, la police du port nous aborde
Le mouillage est interdit depuis des années, contrairement à ce que disent nos cartes ou instructions nautiques
Nous nous amarrons au port, la tête basse, les mouillages pour l’instant ne sont pas notre fort !
Puerto del Rosario est la capitale de Fuerte Ventura. Ses 39 000 habitants se cachent et nous donnent l’impression d’une belle endormie
Le lendemain, petit saut de puce jusqu’à Gran Tarajal …
Qu’il est bon de naviguer, au jour le jour, au grès des vagues, sur sa maison flottante.